Toujours aussi franc et charismatique, Zlatan Ibrahimovic a une nouvelle fois fait parler de lui, non pas sur un terrain, mais dans les médias. L’ancien attaquant vedette du Paris Saint-Germain, de l’Inter Milan, du FC Barcelone et de Manchester United, aujourd’hui conseiller principal de l’AC Milan, a révélé les noms des entraîneurs qu’il considère comme ayant véritablement révolutionné le football moderne.
Interrogé par le média sportif Goal, le géant suédois a dressé une courte mais prestigieuse liste d’entraîneurs qui, selon lui, ont profondément influencé son jeu et marqué l’histoire du sport. « J’ai eu Capello, Mourinho, Guardiola, Ancelotti – ces quatre-là, c’est du vrai football, ils l’ont révolutionné. J’aimerais travailler avec Klopp et Ferguson », a déclaré Ibrahimovic. Ces propos illustrent une fois de plus le regard unique que porte l’ancien buteur sur le football. À travers cette déclaration, Zlatan ne se contente pas de rendre hommage à ses anciens mentors : il trace une véritable cartographie de l’évolution du jeu à travers les dernières décennies.
Au fil de sa carrière exceptionnelle, Zlatan Ibrahimovic a eu la chance d’évoluer sous les ordres de certains des plus grands techniciens de l’histoire du football. Chacun d’eux, selon lui, a apporté une pierre essentielle à la modernisation du jeu. Fabio Capello, qu’il a connu à la Juventus, a joué un rôle fondamental dans sa formation en tant qu’attaquant. L’Italien, réputé pour sa rigueur tactique et son exigence extrême, a appris à Zlatan l’importance de la discipline et de la précision. « Capello m’a transformé. Il m’a appris à frapper correctement, à comprendre les espaces et à toujours chercher la perfection. Sous lui, j’ai cessé d’être un artiste pour devenir un tueur devant le but », a déjà confié Ibrahimovic dans ses mémoires.
Vient ensuite José Mourinho, avec qui Zlatan a partagé une relation à la fois professionnelle et personnelle très forte, notamment à l’Inter Milan. Pour le Suédois, le Portugais incarne l’esprit de compétition à l’état pur. « Mourinho est un stratège, un psychologue et un guerrier. Il sait comment faire ressortir le meilleur de chaque joueur. Avec lui, tu es prêt à mourir sur le terrain. »

Pep Guardiola, qu’il a côtoyé brièvement au FC Barcelone, occupe une place plus complexe dans la vision d’Ibrahimovic. Si leur collaboration n’a pas été un succès sur le plan personnel, Zlatan reconnaît néanmoins l’impact colossal du Catalan sur le football moderne. « Guardiola a changé la manière dont le monde voit le jeu. Il a inventé un football basé sur le contrôle absolu, la patience et le mouvement constant. Même si nous n’étions pas compatibles, je respecte ce qu’il a accompli. »
Enfin, Carlo Ancelotti figure parmi les entraîneurs qu’il tient en plus haute estime. Le technicien italien, qu’il a côtoyé brièvement, est selon lui « un maître de l’équilibre humain et tactique ». Pour Ibrahimovic, Ancelotti symbolise cette génération d’entraîneurs capables de faire cohabiter les ego, les talents et les philosophies sans jamais perdre de vue la performance collective.
Si Zlatan a déjà travaillé avec plusieurs légendes du banc de touche, il ne cache pas son admiration pour d’autres grands noms qu’il n’a jamais eu l’occasion de côtoyer. Parmi eux, Jürgen Klopp et Sir Alex Ferguson, deux figures emblématiques qui, à ses yeux, ont également redéfini les standards du football mondial.
Concernant Klopp, Ibrahimovic admire avant tout son énergie communicative et sa capacité à fédérer un groupe autour d’un objectif commun. « Il dégage une passion incroyable. Ses équipes jouent avec le cœur et le feu. Il ne se contente pas d’entraîner, il inspire. J’aurais aimé ressentir cette énergie de l’intérieur », confie-t-il souvent lorsqu’on évoque l’actuel entraîneur de Liverpool. Quant à Sir Alex Ferguson, l’ancien manager mythique de Manchester United, Zlatan n’a jamais eu la chance d’être dirigé par lui, mais il lui voue un immense respect. « C’est le symbole de la réussite, de la longévité et du contrôle absolu. Il a dirigé des générations entières de joueurs sans jamais perdre son autorité. C’est un génie du management. »